Annie Merle, une vie de peintre

Artiste aux mille vies, elle est tour à tour, peintre, historienne de l’art, poète, collectionneuse et critique d’art. Figure incontournable de la scène artistique et culturelle
toulousaine, elle débute la peinture très jeune dans les années 40. Elève de Georges Artemoff et de Jeanne Astre à Sorèze, elle suit ensuite les cours de Georges Vivent (1871-1949) et
Maurice Mélat (1910-2001).

Cette rétrospective permet de découvrir plusieurs facettes de l’artiste qui oscille entre art abstrait et figuratif. Ses formes abstraites laissent apparaître des spectres, images de son monde intérieur, quand des œuvres figuratives racontent toutes une histoire. Les voyages sont le fil conducteur de ses peintures : elle a parcouru les quatre coins du monde (l’Orient, l’Amérique latine, les U.S.A. et l’Europe). Imprégnée, elle croque sur le vif, au pastel ou à l’aquarelle, des instants de vie, des regards, situations ou interactions. Ensuite, dans son atelier, elle reprend ses instantanés plus calmement, sur grand format, avec des couleurs chaudes et saturées.
Les œuvres d’Annie Merle sont en perpétuelle évolution et l’artiste peut retravailler une œuvre des décennies plus tard, au gré de ses envies et inspirations.
Poète, elle est l’auteur du Chant des Sphinx , ouvrage dans lequel des poèmes accompagnent des dessins. Fervent défenseur du patrimoine toulousain et des artistes, elle a
écrit un livre présentant 1400 artistes de la région.