Jac Martin-Ferrières
Artiste
Naissance
Décès
Activité
Jacques Martin naît le 6 août 1893 à Saint Paul Cap-de-Joux, dans le petit château de Cabrilles que loue alors son père, le peintre Henri Martin (Toulouse 1860 – Labastide-du-Vert 1943). Dernier d’une fratrie de quatre enfants, Jacques grandit dans l’ombre du grand homme qui s’impose en ce début du XXe siècle comme l’une des principales figures de son temps. La jeunesse, heureuse s’écoule entre Paris, le Lot et bientôt Collioure.
D’un caractère enjoué, passionné de musique, Jacques abandonne des études scientifiques et consacre ses débuts de peintre à l’art délicat d’une peinture pointilliste, qu’il signe très tôt sous le nom d’artiste de Jac Martin-Ferrières. Paysages, natures mortes et portraits figurent déjà au menu.
Le peintre s’émancipe rapidement des références paternelles et trouve sa propre voie au milieu des années 20. Les prix et récompenses glanées au Salon lui offrent ses premiers voyages et l’occasion d’assoir davantage une peinture plus charpentée, où s’exprime librement la couleur.
Touche-à-tout, grand expérimentateur, Martin-Ferrières s’adonne en parallèle, durant près de 15 ans, à la peinture de grands décors religieux à la fresque ou à l’huile et participe ainsi au renouveau de l’art sacré dans l’entre-deux-guerres.
Le voyage en France, à travers toute l’Europe et au-delà, devient, après-guerre, un véritable art de vivre, pratiqué en famille, en voiture et caravane ! Le peintre-bohème fait là tout l’étalage de son immense talent de paysagiste. Sa passion des hommes et de la nature donne notamment lieu, dans les années 50 et 60, à d’étonnantes réunions d’images de fleurs et de foules, où la couleur emporte tout.