Gavarni
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C’est à la suite de séjours qu’il fait dans les Pyrénées, et notamment à Gavarnie, qu’il choisit son pseudonyme Gavarni.
Remarqué par l’abbé de La Mésangère qui publia plusieurs de ses œuvres dans le Journal des dames et des modes, puis par Émile de Girardin, il collabora à la Mode. Ses dessins furent aussi publiés dans d’autres journaux tels que L’Artiste et L’Illustration, avec notamment sa série des fumeurs de pipe. Vers 1835, il devient un collaborateur régulier du Charivari, journal satirique d’opposition républicaine. Ses lithographies pleine page y sont les plus connues avec celles de Daumier, et sont, à juste titre, considérées comme des originaux de l’artiste.
Il participa avec Grandville aux publications de Pierre-Jules Hetzel, Le Diable à Paris, ouvrages collectifs qui réunissaient contes et articles de Balzac, George Sand, Charles Nodier.
Ses séries lithographiques (Les Enfants terribles, Fourberies de femmes) et ses dessins en font un observateur moqueur, parfois amer, de la société parisienne sous Louis-Philippe et le Second Empire.