Hélène Rivière
Artiste
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Hélène Rivière naît en 1895, dans une famille d’artistes, la plongeant dans un milieu culturellement fort qu’elle ne quittera jamais. Sa mère, Pauline Rivière, consacre ses journées à la broderie (pour laquelle elle reçoit un prix) et son père Jean Rivière enseigne à l’école des Beaux-Arts de Toulouse la sculpture ornementale, formant dans son atelier des grands noms de la sculpture tels les frères Alet ou encore Henri Parayre.
Dès 1920, Hélène, dont le goût artistique s’est inéluctablement développé, choisit le biais de la Société des Artistes Méridionaux pour exposer ses œuvres. Elle fait partie des pionnières, et y est très appréciée toute sa vie. Elle devient directement membre sociétaire quand il est décidé de diviser les exposants en plusieurs groupes, aux côtés de sa mère Pauline, elle-même membre active de cette société.
Suivie par le célèbre peintre Henri Martin, un ami fidèle de la famille qui, à la mort de Jean Rivière fut très présent auprès d’Hélène et de sa mère, elle progresse dans sa peinture et obtient plusieurs récompenses pour son travail.
Elle expose à Paris, au Salon des Artistes Français, à partir de 1926, et ce jusqu’en 1940, où elle remporte la médaille d’or en 1935 pour La Glousse. Puis en 1937, La Gaveuse d’oies lui vaut le prix « Rosa Bonheur ». Son goût s’oriente dès le plus jeune âge, sous l’influence d’Henri Martin, vers le paysage, puis elle s’essaie aux fleurs qu’elle n’abandonne jamais tout à fait, mais son domaine de prédilection reste la basse-cour. Poules, oies, canards, dindons sont représentés, et de manière très vivante. Elle peint ces animaux sur le vif et par la même occasion le monde dans lequel ils évoluent. On retrouve donc dans son travail des œuvres consacrées aux paysannes qui s’occupent de la volaille à qui elle rend hommage avec beaucoup de respect.
Parallèlement à ses expositions (elle est reçue chaque année à la galerie Chappe-Lautier), qui ne lui permettent pas de vivre, elle donne des cours de dessin à l’Ecole normale de jeunes filles de Toulouse.
Elle décède en 1977, après avoir consacré toute sa vie à la peinture.