Xavier Sigalon
© Rémi Bénali
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Il se forma d’abord à Nîmes chez un élève de David, puis à Paris dans l’atelier de Guérin (1817). Peintre de genre, d’histoire et de portraits, il connut le succès lors de son premier Salon (la Jeune Courtisane, 1822, Louvre), avec une œuvre qui unit à une facture traditionnelle un sentiment déjà romantique. Il donna par la suite de vastes compositions historiques : Locuste (1824, musée de Nîmes) et Athalie (1827, musée de Nantes). Ce dernier tableau rencontra un échec, et Sigalon, déçu, se retira à Nîmes. En 1833, la commande par l’État de la copie des peintures de la chapelle Sixtine de Rome le tira de l’oubli, mais Sigalon fut emporté par le choléra avant de terminer sa tâche. Seule la copie du Jugement dernier de Michel-Ange fut achevée (Paris, E. N. B. A.). De nos jours, la part de l’œuvre de l’artiste la plus appréciée est constituée par les esquisses prestement enlevées, dont le musée de Nîmes possède plusieurs exemples.
Source : Dictionnaire de la peinture, Larousse