Collection Gambetta
Buste de Léon Gambetta – 1
Alexandre FalguièreBuste de Léon Gambetta – 2
René LetourneurBuste de Léon Gambetta – 3
Jean CambosBuste de Léon Gambetta – 4
Jean CambosLéon Gambetta – 1
Cyprien-Antoine CalmonLéon Gambetta – 2
Adrien-Etienne GaudezLe musée de Cahors, avec la Bibliothèque Nationale de France et les Archives nationales, conserve l’ensemble le plus riche de caricatures, documents graphiques et photographiques, objets, peintures et sculptures relatif à la vie, l’action et la postérité de Léon Gambetta.
Constitué, dans sa très grande majorité, du don fait à la ville de Cahors en 1930 par madame Leris Gambetta, sœur de Léon Gambetta, il est constitué d’environ 2 000 documents.
La série de caricatures la plus complète, couvrant les années 1871 à 1885, provient du journal satirique, de tendance républicaine, Le Grelot dont les dessinateurs sont Bertall, Alfred Le Petit, Pépin, Darré, Boussac, Demare, Hix, Moloch, Candide, Eschelbach. D’autres ont été publiées dans La Charge, La Chronique illustrée, Le Charivari, La Fronde, La Jeune Garde, etc.
Le fonds graphique comprend également des gravures et dessins (Piguet, Lafosse, Staal, Robert, etc.), des affiches, des morceaux de musique satiriques ou composés en hommage à l’homme politique, des manuscrits de poésie, des documents concernant les monuments Gambetta de Bordeaux, Nice, Paris, Cahors, une partie de sa correspondance entre 1847 et 1882 (335 pièces), ses discours et plaidoyers politiques.
La quasi-totalité des photographies est due à Etienne Carjat, photographe républicain et portraitiste de Gambetta tel qu’il se définissait lui-même.
Le musée possède également un ensemble de peintures et sculptures à l’effigie de Gambetta, composé en grande partie de dépôts de l’Etat : œuvres de Falguière, Loiseau-Bailly, Boetzel, Layraud ou Scott.
Enfin parmi ses objets personnels, citons : pantoufles, foulard, bretelles, pipe, cendrier, presse-papier, cachet, chaîne de montre maçonnique, canne, porte-mine, pistolets de duel et un flacon contenant l’œil qu’il se fit énucléer en 1867.
Cette collection n’est pas présentée de façon permanente.