La collection d’art moderne

Au cours des années 30, prenant position dans la question de la place de l’art moderne dans les collections publiques françaises alors en débat, le Musée Toulouse-Lautrec entreprend de constituer une collection visant à évoquer la création contemporaine.

Réunie au 2ème étage, cette collection remarquable s’inscrit en complément du fonds Toulouse-Lautrec et permet de découvrir l’art de la première moitié du XXe siècle dans un accrochage renouvelé et didactique.
Grâce à des dons ou à des achats faits par l’État en vue d’un dépôt à Albi, le musée rassemble :

Un panorama des courants artistiques contemporains de Lautrec
le synthétisme, P. Gauguin, E. Bernard, les Nabis,[nbsp] M. Denis, P. Bonnard, A.Vuillard, F. Valloton, mais aussi les oeuvres d’artistes qui l’ont inspiré, J-L. Forain, E.Degas, ou de condisciples proches de lui durant ses années de formation chez Fernand Cormon, H. Rachou, E. Gauzi, L. Anquetin, S. Valadon.

7 prêts exceptionnels de deux ans consentis par le musée d’Orsay
enrichissent cette section de quelques tableaux majeurs deux ont été réalisés par Léon Bonnat et un par Fernand Cormon, dans les ateliers desquels Toulouse-Lautrec s’est formé. L’oeuvre de Charles Laval "Femmes au bord de la mer dit la Martinique" a été prêtée pour une durée de cinq ans.

Des œuvres des peintres les plus célèbres du temps
H. Matisse, A. Marquet, R. Dufy, K. Van Dongen, des sculpteurs reconnus, Bourdelle, Maillol, Despiau.

Un ensemble significatif d’artistes « témoins de leur temps »,
peintres dits de la « Réalité poétique », M. Brianchon, J. Cavaillès, R. Legueult, R. Limouse, R. Oudot, C. Terechkovitch, qui défendent un art de la tradition française, auxquels on peut également rattacher un sculpteur comme P. Belmondo.