Le travail de la peau et la fabrication du gant à Millau
Les gants magiques de la Bête
Olivier FabreCahier de teinturier, Gant Buscarlet, 1926
Marguerite
Palisson mécanique, la débordeuse
Faux à écharner
Depuis le XIe siècle, le travail de la peau rythme la vie de la ville de Millau et de la région des Causses. C’est au milieu du XVIIIe siècle que ce savoir-faire prend un aspect industriel qui fera de Millau, deux cents ans plus tard, le premier centre mégissier et gantier du pays.
Le musée aborde tous les aspects de la transformation des peaux brutes et périssables en peaux fines, souples et imputrescibles : c’est le travail des mégissiers.
Les techniques anciennes de tannage, de teinture, les qualités de la peau sont tour à tour révélées. Un film retrace le savoir-faire actuel riche de traditions ancestrales et de techniques modernes.
L’habileté des gantiers et des gantières qui taillent, cousent ou brodent les gants se dévoile dans l’ambiance de l’atelier reconstitué, animé par un film documentaire. Des centaines de modèles de gants d’hier et d’aujourd’hui illustrent leurs savoir-faire. Une série de documents iconographiques retrace l’histoire économique et sociale de ces métiers.
Par ailleurs, les multiples aspects fonctionnels ou symboliques du gant sont rassemblés dans des vitrines consacrées au gant de ville (son histoire, ses évolutions, ses fantaisies), au stylisme et à la richesse créative de la haute couture.
Dans l’espace le gant au cinéma, le gant est tour à tour militaire, cérémoniel, séducteur, dramatique… dans des films qui ont fait rêver des générations avec Gabin, Ventura, Belmondo, Rita Hayworth…
Photo Pierre Plattier