Les Orientalistes
Un café à Constantine
AnonymeVue de Constantine, prise de Salah Bey
Prosper BaccuetEtude d’arabes
Eugène BéringuierArabes dans un souk
Eugène BéringuierSaint François Xavier baptisant les Indiens
Théodore ChassériauDanseuse
Jean-Baptiste dit Auguste ClésingerLe courant Orientaliste est largement représenté dans cette collection datée de la première moitié du XIXe siècle : l’Orient, le soleil aveuglant, le désert, les architectures aux ornementations dentelées, les costumes aux couleurs éblouissantes animent cette salle du Musée Salies.
Parmi les artistes représentés on trouve par exemple Théodore Frère qui, au Caire, s’est intéressé au désert infiniment grand. Jules Laurens qui accompagne Hommaire de Hell pour une mission scientifique en Turquie et en Perse et qui nous présente une vue rare et remarquable d’un paysage oriental sous la neige. Des artistes comme Alfred Dehodencq s’attachaient à observer les mœurs indigènes, en partageant au besoin la vie de ces derniers. Pour d’autres artistes, ce sont des peintres qui n’ont jamais traversé la Méditerranée que sur le tapis volant du rêve, et semblent avoir préféré le voyage imaginaire aux aléas touristiques de l’époque.
L’orientalisme ethnographique du XXe est aussi présent grâce au regard soucieux du peintre Alexandre Roubtzoff.
Ces Maîtres du paysage, connus ou méconnus, offrent à cette collection une émotion particulière, une touche d’originalité, englobant à la fois le réalisme et le romantisme.
Pour rendre hommage aux peintres orientalistes un catalogue commenté de l’exposition permanente, réalisé en 2007, est en vente au Musée Salies.