Les reconstitutions d’exploitations agricoles
La chaumière de la fin du Moyen-Age
AnonymeIntérieur de la chaumière
AnonymeLa loge de la fin du Moyen-Age
AnonymeFerme du début du XXe siècle
AnonymeL’intérieur de la ferme du début XXe siècle – Le cantou
AnonymeL’intérieur de la ferme du début XXe siècle – La pièce à vivre et la souillarde
AnonymeLa chaumière de la fin du Moyen Age
C’est une complète reconstitution du musée qui témoigne d’un type d’exploitation agricole composé ici de deux bâtiments complémentaires. Ils utilisent des matériaux simples et directement accessibles dans l’environnement proche : pierres, bois et paille de seigle.
La chaumière est partagée en trois espaces. Hommes et animaux se partagent le rez-de-chaussée. L’essentiel du travail quotidien étant à l’extérieur, la partie habitée est avant tout réservée aux couchages nombreux et à la prise des repas. Une table rudimentaire est installée devant la cheminée. Une pierre au sol sert d’évier et d’évacuation d’eau. Des niches pratiquées dans les murs et quelques coffres sont l’unique mobilier. Les objets courants sont en terre, bois ou paille.
Le reste de l’espace est consacré aux animaux (ânes, poules et brebis), le cochon est dans une soue extérieure. Enfin le grenier est aménagé en fenil.
La loge est le nom donné à l’abri servant pour l’outillage mais aussi pour le travail de petite façon. La totalité de l’outillage agricole y est conservé : araire, herse rudimentaire, fléau, van et faucille. Les cultures sont implantées sur des surfaces restreintes à proximité. Elles rappellent l’impérieuse nécessité de la cueillette pour compléter les apports journaliers.
La ferme 1920
Au cours des siècles, et jusqu’en 1960, ce corps de ferme a connu de nombreuses transformations avant d’être réhabilité en 1983 en état antérieur à l’électricité. Cette exploitation se compose d’une maison dite « sur cave » comptant deux pièces à vivre, une souillarde (pièce pour l’eau) et une grande cheminée de pierre. L’ensemble du mobilier et des objets présentés dans ces pièces provient d’une seule collection acquise en 1983 après décès de deux frères dans une ferme du Ségala.
Une grande grange étable de plain-pied occupe largement la cour face au lac de Saint Namphaise où les animaux s’abreuvaient. Si les outils agricoles sont désormais plus spécialisés et entièrement réalisés en métal, ils sont mus par des paires de vaches ou bœufs qui constituent la fierté de l’exploitation.
Dans l’enceinte de la ferme, toutes les structures sont là pour assurer une relative autonomie à l’exploitation familiale : un fournil, un toit de bricolage, une citerne, un poulailler-clapier, un travail à ferrer et un potager soigneusement entretenu.
Du blé, quelques rangs de seigle pour lier les céréales, des rangs de vigne, du chanvre et du tabac sont les diverses cultures que la famille entière entretenait à l’année. Ces cultures et les animaux de l’exploitation sont les aspects vivants maintenus au musée.