Irrésistibles croquis : œuvres choisies de Jean Moulin
Du 22 mars au 31 août 2023
jeune public
Infos pratiques
MUSÉE FAYET
Ouverture du mardi au samedi
du 22/03 au 31/05 – de 9h30 à 12h et de 13h30 à 17h30
du 1/06 au 31/08 – de 11h à 18h
Tarifs
Entrées individuelles
Plein tarif 3,50 €/pers.
Tarif réduit 2,50 €/pers.
Visite guidée forfait groupe de 10 à 25 pers. 90€
Visite guidée forfait groupe à partir de 25 pers. 180€
Ateliers 5€
Lieu
Musée des Beaux-Arts de Béziers
Hôtel Fayet, 9 rue du Capus
34500 Béziers 04 67 36 81 60
DU 22 MARS AU 31 AOÛT 2023
Le musée Fayet, expose pour la première fois depuis plus de dix ans une partie du fonds Jean Moulin de Béziers. Irrésistible, comme cette envie de dessiner qui prend Jean Moulin, dès le plus jeune âge, et qui ne le quittera plus, même dans les heures les plus sombres de sa vie, qui le pousse à couvrir de son coup de crayon le moindre petit bout de papier. Irrésistible comme le rire que suscitent en nous ces croquis d’hommes et de femmes, pris sur le vif, dans ce qu’ils ont de plus humain, parfois drôle, parfois cocasse. Irrésistible comme le désir que l’on aura de venir découvrir ou redécouvrir au musée Fayet l’œuvre d’un homme, artiste, avant tout.
« Jean était un garçon espiègle et taquin » dira Laure Moulin dans la biographie qu’elle consacre à son frère en 1969. Espiègles et taquins, les dessins réalisés à profusion par le résistant biterrois le sont sans aucun doute ! Subtil observateur de son temps, scrutant les défilés incessants des soldats sur la place du Champ de Mars à Béziers, quand il est enfant, ou les processions des bigoudènes dans la Bretagne des années 1930, alors en poste à Châteaulin, sans oublier les joueurs du casino d’Aix-les-Bains quelques années plus tôt, Jean Moulin dépeint toujours avec le même mordant ses contemporains. En résulte une collection prolifique de croquis d’une incroyable sensibilité.
Suivant un accrochage thématique, la première section « Loisirs et mondanités » décline les thèmes autour du spectacle et du divertissement. Nourri des fêtes et folklores qui marquaient le Béziers de son enfance, Jean Moulin, fraîchement débarqué en Savoie au poste de sous-préfet, prend part, en bon vivant, aux divertissements de la bourgeoisie locale. Il immortalise scènes et loisirs de cette bonne société : sports d’hiver, soirées au casino et nombreux spectacles composent son répertoire.
« L’habit ne fait pas le moine » se penche sur la fascination de Jean Moulin pour le corps social et les types qui le compose. Dans cette étude quasi sociologique, le rôle de l’uniforme, l’importance des modes et le contraste entre une France traditionnelle, pétrie d’us et coutumes et l’avant-garde qui traverse Paris, l’intéresse tout particulièrement.
« Espiègleries » est une section tournée vers l’enfance, et « Bobines », est une galerie de portraits, tous plus hilarants les uns que les autres, qui se déroule sous nos yeux, explorent, quant à elles, la veine pleinement caricaturiste du haut fonctionnaire biterrois.