Le récolement se poursuit en réserves

Le Musée Calbet bénéficie du label « Musée de France ». Cette reconnaissance délivrée par le Ministère de la Culture est réservée aux établissements qui se distinguent par la qualité de leurs collections, de leur conservation et de leur présentation aux publics. A ce titre, il a pour obligation de mener une vérification des collections, cela s’appelle le récolement.

Chaque objet est ainsi vérifié : sa localisation, sa conformité entre le numéro d’inventaire et les sources documentaires conservées, son état de conservation, le marquage de son numéro d’inventaire mais aussi ses mesures et ses marques et inscriptions. Cela facilite ensuite la gestion des objets lors des expositions futures, des dépôts ou des prêts.

Réaliser un récolement permet de mieux connaître et de mettre à jour les données relatives aux objets, il contribue également à faire un bilan de l’état de conservation des collections et de programmer, si nécessaire, des campagnes de restauration.

Pour mener à bien cette mission, le musée a fait appel pour 4 mois à Alice Hébert, double diplômée d’un master en histoire de l’art et d’un master en gestion des collections patrimoniales.

Elle a beau répéter les mêmes gestes des dizaines de fois par jour, Alice garde la même minutie. À l’aide d’un pinceau, elle dépoussière une paire de chandelier avant de la prendre en photo. Elle répertorie et documente les centaines d’objets présents dans la salle : des épingles à chapeaux, des encriers, des jouets pour enfants ou encore des médailles de guerre…

Mais ce n’est pas tout. Dans l’ensemble du musée et des réserves, ce sont près de 3 000 items dont il faut s’occuper. Plus d’une centaine de pièces sont déjà passées entre ses mains.

« Chaque objet récolé nous renseigne sur la ville, sur ses industries, sa richesse et la façon de vivre de ses habitants. De simples fers à repasser permettent de déduire beaucoup de choses sur les modes et tendances de l’époque. »