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Occitanie Musées est le réseau des professionnels de musées d'Occitanie. L'Association regroupe les professionnels des musées et des établissements à but culturel et patrimonial de la région Occitanie. Elle fédère plus de 200 professionnels dans tous les domaines d'activités des musées (direction, conservation, médiation, documentation, régie...). L'Association est une section régionale de l’AGCCPF, Association nationale des conservateurs et des professionnels des musées et des patrimoines publics de France.
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Exposition Archivé

Marion Baruch : une rétrospective

Les Abattoirs - Marion Baruch, exposition © Marion Baruch, Galerie Anne-Sarah Bénichou

Du 16 décembre 2020 au 19 septembre 2021

Toulouse | 31
Adapté à un
jeune public
Infos pratiques

Du mercredi au dimanche
De 12h à 18h

Handicap moteur Handicap auditif Handicap visuel Handicap psychique
Tarifs

8€

Lieu

les Abattoirs, Musée – Frac Occitanie Toulouse
76, allées Charles-de-Fittes
31300 Toulouse 05 34 51 10 60

L’oeuvre de Marion Baruch est marquée par l’engagement et la recherche d’un nouveau langage de l’art. Dès la fin des années 1960, Marion Baruch (née en 1929 à Timisoara, Roumanie ; vit à Gallarate, Italie) s’approprie la matière première du tissu pour en faire son moyen d’expression et de dénonciation préféré. Après des études d’art à Bucarest, Tel-Aviv et Rome, elle se fait connaître en cousant des formes géométriques qu’elle revêt dans les rues de Milan. Ses sculptures de tissu souples et portables, qui ne font qu’un avec le corps de l’artiste, deviennent aussi bien une entrave qu’une liberté.

Dans les années 1980, au travers de formes minimales, de la réécriture de l’histoire
de l’art avec les Autoportraits du peintre Rembrandt, de recherches sur le nom de l’art, elle s’attaque à la nature même de l’art, puis à son commerce en transformant, par exemple, un caddie en sculpture.

Dans les années 1990, pour le projet ”Name Diffusion”, elle abandonne son nom d’artiste pour celui d’une marque qu’elle crée. Elle détourne les codes de l’industrie, du capitalisme, du commerce et des grands magasins, et devient conceptrice et productrice de tissus, de vêtements pour gardiens de musée par exemple.

Au début des années 2010, l’artiste se met à récolter les restes neufs des ateliers de confection dans les rues du Sentier à Paris, puis à Milan en Italie où elle se réinstalle. Dans un débat sur la surconsommation et avec une réflexion écologique sur l’industrie, ces chutes inutilisables, les défauts de ces tissus, leurs couleurs, leurs matières, leur souplesse, leurs découpes non retouchées par l’artiste deviennent leur force. L’artiste les tâte, les touche, et surtout les tend, les laisse pendre, emplir le vide et le dessiner, nous rappelant ainsi l’esprit élémentaire et radical de son travail. Dans ces suspensions, ce sont bien les vides qui définissent l’espace et donnent une beauté à l’absence.

Plus de renseignements

Les Abattoirs et le FRAC

les Abattoirs

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