Au cirque (le clown)
Artiste
Henri de Toulouse-Lautrec
Chronologie
Technique
Dimensions
Statut administratif
Troisième impression sur 3, ce monotype, issu de la collection de Maurice Joyant, vient compléter le thème du cirque illustré dans les collections Toulouse-Lautrec par ‘’Au Cirque Fernando’’ (1888), don de la Société des Amis du musée Toulouse-Lautrec en 2001.Il a été acquis par le Musée Toulouse-Lautrec avec le concours du Fonds Régional d’Acquisition des Musées (F.R.A.M.).
Dés son enfance à Albi, Toulouse-Lautrec est lié au monde du cirque. Son père, aristocrate passionné de chevaux, pratique l’exercice équestre, la haute école restant, avec la chasse, l’expression des valeurs de l’aristocratie. En 1872, la famille s’installe à Paris et Alphonse de Toulouse-Lautrec emmène son fils au cirque Molier où il s’exerçait lui-même au trapèze. C’est là que le jeune Henri découvre les prouesses des écuyers, écuyères et acrobates.
Depuis l’œuvre majeure "L’écuyère au Cirque Fernando" réalisée en 1887-88, jusqu’à la série de 39 dessins conçus par Henri de Toulouse-Lautrec dans la clinique où il a été interné en 1899, les images du cirque fascinent l’artiste et lui proposent un thème d’exploration plastique au travers duquel il poursuit ses recherches sur la lumière, le corps en mouvement, le corps dans son émotion et dans sa performance.Sujet récurrent, le cirque, lieu de tous les excès, permet à Toulouse-Lautrec avec la figure de l’écuyère, celle du clown ou de l’acrobate, de souligner sa fascination pour l’art équestre, pour les prouesses physiques, mais aussi de mettre en évidence la dramaturgie du spectacle.
(c) Danièle Devynck, Conservateur en chef du Musée Toulouse-Lautrec