Cavalier arabe
Chronologie
Technique
Dimensions
Statut administratif
Numéro d’inventaire
Vers 1882-1883, Édouard Debat-Ponsan part pour Istanbul, accompagné de ses deux beaux-frères, Jules-Arsène Garnier et Henri-Eugène Delacroix. Ce déplacement correspond vraisemblablement à la commande, par la ville de Copenhague, d’un grand panorama de la "Perle du Bosphore". Cet immense paysage panoramique (non localisé à ce jour), se composait de trois papiers peints à l’huile, deux panneaux en arc de cercle et un diorama de plus petite taille. Le tout occupait une surface de plusieurs milliers de m2. La commande aurait été passé à Jules Garnier qui réunit autour de lui une équipe mixte de quatre français -parmi lesquels ses beaux-frères Debat-Ponsan et Delacroix- et dix danois.
Du voyage turc, Debat-Ponsan ramène une série d’esquisses peintes, études pour le panorama et souvenirs de voyage destinés aux proches.
La finition et le format de certaines toiles indiquent que le peintre a produit quelques scènes orientales après le séjour stambouliote, au Danemark, ou plus vraisemblablement dans l’atelier parisien. Notamment, le beau "Cavalier arabe" peint sur une grande toile. L’image du cavalier qui brandit son fusil, monté sur son petit cheval nerveux, lui-même en équilibre sur un rocher, tient plus de la reconstitution ou de l’invention pure que la reconstitution d’une scène vécue (un petit dessin préparatoire sur un carnet " parisien " corrobore cette impression).