Christ en croix entre la Vierge, saint Jean et les donateurs présumés : le roi Charles VII et le Dauphin
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Numéro d’inventaire
Le Retable du Parlement de Toulouse fut réalisé pour commémorer les liens entre Toulouse et le pouvoir central parisien à la fin du XVe siècle. Sa chronologie n’est pas clairement établie. On y voit le roi et le dauphin (Charles VI et Charles VII ou Charles VII et Louis XI) en prière devant la crucifixion. Cette œuvre insigne, peinte sur bois par un peintre sans doute espagnol mais qui connaissait le milieu de la cour avignonnaise, fut vandalisée à la Révolution. On voit encore les traces d’objets contondants sur le roi, les fleurs de lys et le visage de la Vierge. La restauration effectuée en 2003-2005 par Laurence Baron Callegari et Daniel Jaunard a pris le parti de laisser visible cette marque de l’histoire. Le contraste entre le caractère monumental et solennel de la crucifixion et les petits soldats dans le paysage est particulièrement touchant. Il s’agit là du seul exemple connu de peinture sur chevalet dans le sud-ouest de la France avant le XVIe siècle.
(c) Musée des Augustins, Axel Hémery, directeur du musée.