Combat de Novillos
Chronologie
Technique
Dimensions
Statut administratif
Numéro d’inventaire
Ce tableau est la réplique de la Novillada à l’Escurial du musée des Beaux-Arts de Pau, présenté au musée Goya lors de l’exposition de 1997, "les peintres français et l’Espagne de Delacroix à Manet". D’un format beaucoup plus petit que l’original, elle présente peu de différences avec celui-ci, sinon dans des contrastes moins marqués et dans le traitement plus libre, par larges touches, des surfaces et des vêtements des personnages. D’après Séailles, Dehondecq la peignit après une excursion dans la Manche faite en septembre 1850, juste avant de partir pour Séville rejoindre le duc de Montpensier auprès duquel il resta jusqu’en 1853. Le peintre mit cette oeuvre en loterie ainsi qu’une seconde , un Brigand espagnol, afin de financer son voyage. Les tons sont moins montés, plus fondus, que dans la première version qui enthousiasma Manet, Legros, et Fantin Latour. S’il est un peu moins audacieux dans sa palette, Dehodenc est plus proche dans sa facture du maître espagnol qu’il avait admiré dès son arrivée à Madrid l’année précédente ; il suggère plus qu’il ne décrit. Il met en application dans son tableau les qualités trouvées dans les oeuvres de Velázquez : "l’observation la plus fine, les types les plus vrais, des harmonies de tons délicieuses,…ces mains à peine indiquées quelquefois, qui témoignent d’une préoccupation continuelle de l’ensemble, de l’effet général"ainsi qu’il l’écrit à un ami le 22 décembre 1850.