Cône funéraire
Chronologie
Technique
Dimensions
Numéro d’inventaire
Le cône funéraire de Nebenhâaou fait partie de la donation Gay-Lussac.
La partie gauche de l’inscription est devenue illisible mais peut être restituée aisément en se reportant, par exemple, au cône du musée d’Orléans, ou encore à ceux du Caire et de Strasbourg qui ont été estampés avec l’empreinte ayant servi pour celui-ci. Complet, ce texte se bornait à donner l’identité du défunt pour lequel fut préparée cette série : le scribe royal Nebenhâaou surnommé Ii.
La composition de l’inscription et la forme des signes invitent à dater la série du début de la XVIIIe dynastie ainsi que la tombe pour laquelle ces cônes furent préparés et dont l’emplacement n’a pas encore été trouvé. L’usage des cône, sauf de rares exceptions étant particulier à la nécropole thébaine, c’est vraisemblablement dans celle-ci que fut aménagée cette sépulture du scribe royal Nebenhâaou, d’autant plus que c’est effectivement à Gournah que Petrie se procura les deux exemplaires qui sont conservés à l’University College de Londres.
Comme Champollion l’avait déjà noté en 1827, « ces cônes qu’on nomme vulgairement des sceaux ne sont nullement propres à un tel usage ». Eléments du décor de la tombe à l’origine, ils deviennent ensuite des objets de dépôt, comme une sorte d’offrande alimentaire votive, et des exemplaires d’une même série ont pu être retrouvés dans des lieux différents et parfois fort éloignés du tombeau de celui pour lequel ils avaient été commandés, souvent par plusieurs centaines.
Cet objet n’est pas exposé de façon permanente.