Fragment de sarcophage égyptien en bois peint
Artiste
Anonyme
Chronologie
Technique
Dimensions
Numéro d’inventaire
Hiéroglyphes
Fragment de sarcophage égyptien en bois peint du Moyen Empire (2133 – 1786 av. J.-C.)
provenant d’Assiout, fouilles Palanque 1903
Les hiéroglyphes conservés mentionnent le nom d’une femme : Ouapouaïtoumhaït.
Le nom de hiéroglyphe (littéralement « signe sacré » en grec) fut attribué à l’écriture égyptienne par les troupes d’Alexandre le Grand, impressionnées par les inscriptions qui recouvraient les temples et les tombeaux. Pourtant cette écriture n’était pas réservée qu’au service des dieux, mais servait aussi à communiquer, à compter ou retranscrire des événements historiques.
A la différence du « cunéiforme » qui s’est développé auparavant en Mésopotamie, le système des hiéroglyphes est apparu dès son origine, au début du III millénaire, comme une véritable écriture susceptible de retranscrire la complexité de la langue. Les hiéroglyphes se composent de trois sortes de signes : les pictogrammes constitués par des dessins stylisés représentant des choses ou des êtres, les phonogrammes qui expriment les sons, et les déterminatifs permettant de savoir de quelle catégorie de choses ou d’êtres il est question.
Le plus souvent les hiéroglyphes se lisent de droite à gauche. Le sens de la lecture est indiqué par l’orientation des têtes humaines ou des oiseaux. Le lecteur doit lire en allant vers la face ou le bec. Mais ce n’est pas toujours aussi simple. Lorsqu’une inscription sur un monument se trouve à proximité de la statue d’un dieu important ou d’un pharaon, les visages des inscriptions sont tournés vers elles, ce qui change le sens de la lecture et complique son interprétation ! Les hiéroglyphes peuvent aussi aller de bas en haut ou, alternativement de droite à gauche et à la ligne suivante de gauche à droite.
Le secret des Hiéroglyphe fut percé par Champollion en 1821-1822 à partir de ses nombreuses observations et notamment de la fameuse « Pierre de Rosette » où figure le même texte, écrit en hiéroglyphes, en démotique et en grec.
Consultez utilement les autres musées ayant des collections sur l’Egypte
le Musée Champollion à Figeac (46) / le Musée Georges Labit à Toulouse (31) / le Musée de Cahors Henri Martin à Cahors (46)