Gambetta furieux

Cette caricature est parue dans la presse le 1er juillet 1877.
C’est un Gambetta à la silhouette bien empâtée, au poil grisonnant qui est représenté ici. Mais c’est avant tout une vigoureuse illustration de sa colère contre les « conspirateurs » du 16 mai et contre le ministère de Broglie où, disait-il, il n’y avait pas un seul ministre « qui soit républicain ». L’Assemblée avait été dissoute le 25 juin, la campagne électorale commença aussitôt dans un climat de passion et de violences. Au cours de ces semaines Gambetta désormais allié à Thiers, mais l’ayant « dans la poche », multiplia les discours. Le plus célèbre prononcé à Lille le 15 août 1877 lança le fameux avertissement au Président et à ses ministres : « Quand la France aura fait entendre sa voix souveraine, croyez-le bien, Messieurs, il faudra se soumettre ou se démettre ».
Don Madame Leris-Gambetta, soeur de Gambetta, à une date inconnue

Cette oeuvre n’est pas présentée de façon permanente.