Gisant de Guillaume Ratier – Couvent des Jacobins (Rodez)
Artiste
Anonyme
Chronologie
Technique
Dimensions
Les premiers gisants apparaissent au XIIIe siècle. Disposés au-dessus des tombeaux, ce sont des statues funéraires représentant le défunt couché.
Le gisant du chevalier Guillaume Ratier était installé dans l’une des chapelles de l’église du couvent des Jacobins de Rodez. A l’origine, il devait être associé à celui de son épouse Richarde de Malleville, comme en témoignent les traces de cassure sur le côté gauche du monument et l’inscription en latin, gravée sur le pourtour.
S/G RATERII/DC/JACET/ET/ILLA/RICARD/DE/MALAVILLA/INDE
…(R)AT(E)RII/AC/DEINDE/D…
…Ci-gît G. Ratier, chevalier et Richarde de Malleville d’un côté, …Ratier et ensuite…
Guillaume Ratier est revêtu de son armure, sculptée avec la plus grande minutie, ce qui nous permet d’avoir un aperçu très exact de l’équipement militaire dans la deuxième moitié du XIVe siècle. A ses pieds est couché un lion, symbole de la vaillance.
Quelques restes de polychromie indiquent qu’à l’origine, ce monument était peint. Des accessoires étaient peut-être ajoutés à la sculpture : des bribes de plomb au niveau des tempes pourraient être les vestiges d’une visière mobile qui garnissait l’armet