Intérieur de la mosquée de Cordoue
Chronologie
Technique
Dimensions
Statut administratif
Numéro d’inventaire
D’après Ghislaine Plessier, il existe quatre tableaux sur bois de Dauzats de petites dimensions représentant le même sujet. Celui du Musée Goya de Castres est très proche de celui du Musée de Blois : il montre l’enfilade de la nef qui se perd dans l’ombre jusqu’au mihrab, éclairé au fond, en donnant une impression de grande profondeur. Par rapport à celui du Musée de Blois, il donne plus d’importance à la niche monumentale et à l’angle du chœur orné de motifs plateresques et aux arcades de gauche. Ces quatre tableaux sont tous animés par de nombreux personnages aux vêtements caractéristiques, grands châles pour les femmes, capes pour les hommes, que l’on retrouve dans des positions différentes, en plus ou moins grand nombre d’une composition à l’autre et pour lesquels Ghislaine Plessier a retrouvé deux dessins préparatoires au Musée de Rouen. Dauzats montre ses qualités de coloriste dans le contraste entre un premier plan bien éclairé où domine une lumière blonde et les tons ocres et un deuxième plan plus sombre mais en harmonie avec les tons du premier plan. D’après Ghislaine Plessier : « A cause du support, un panneau contre-collé, procédé cher et nouveau à l’époque, de la fine couche de peinture et du vernis, ainsi que de la signature en minuscules, nous pensons que cette œuvre a pu être exécutée dans la dernière décennie de la vie de Dauzats, c’est-à-dire entre 1858 et 1868. »
(J.L. Augé, 1992)