Intérieur de Sacristie
Chronologie
Technique
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Numéro d’inventaire
Ce tableau de genre représente la signature d’un acte de mariage religieux par les époux accompagnés de leurs témoins dans la sacristie d’une église.
L’oeuvre rappelle certains tableaux flamands ou hollandais du XVIIe siècle (intérieurs de monuments religieux) d’autant plus que l’artiste s’est directement inspiré du peintre Crayer comme nous l’indique une inscription manuscrite au revers ("Intérieur d’une sacristie par Duval-Lecamus. Les personnages sont de Rohaut d’après un tableau de Crayer, peintre de genre qui autorisa cet emprunt à une de ses oeuvres").
Dès le Salon de 1819, Duval Le Camus se présente comme un créateur d’élégantes images heureuses bien en phase avec les visées du monde politique d’alors, sous la Restauration : référence à la restauration des valeurs et de pratiques religieuses, éloignement du spectre de la guerre.
L’envoi au Salon de 1822 comprend 9 oeuvres dont la Signature d’un acte de mariage (notre Intérieur de sacristie) et La Marchande d’eau-de-vie au corps de garde, visions idylliques de la monarchie rétablie. Adolphe Thiers, rédigeant à l’époque quelques critiques d’art, résume ainsi son opinion sur Duval Le Camus: "Outre l’inimitable vérité, il faut reconnaître chez M. Duval une exécution facile et soignée qui, sans être léchée ni sèche, ne laisse pas sentir la touche ; enfin une couleur vraie et sage, et une extrême richesse de détails. Puisque M. Horace Vernet n’est point peintre de genre, je crois que la palme n’est pas douteuse, et qu’on ne peut la refuser à M. Duval".
D’après le catalogue de l’exposition Le Duval Le Camus, peintres de père en fils, jusqu’au 4 juillet 2010 au musée des Avelines, musée d’art et d’histoire de Saint-Cloud.
Legs Frédéric Suisse en 1902.
Cette oeuvre n’est pas présentée de façon permanente.