Job sur le tas de fumier
Chronologie
Technique
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Statut administratif
Numéro d’inventaire
L’essor de la peinture baroque dans les Flandres naît au sein de l’atelier de Rubens où se forment les meilleurs peintres d’Anvers (Van Dyck, Jordaens, etc.). Crayer reprend à sa manière une composition perdue de Rubens sur le thème de Job, gisant sur un tas de fumier. Dans un paysage de ruines, il apparaît résigné à son sort et subit les imprécations de sa femme, représentée comme une mégère. Le tableau a été peint en 1619 pour la cathédrale Saint-Bavon de Gand. Il était autrefois de forme cintrée mais a été complété pour entrer dans un autel de forme rectangulaire. Job, symbole de la foi maintenue en dépit de tout, était souvent invoqué lors des épidémies de peste. Crayer a conféré un retentissement universel à son sujet en campant des personnages très contrastés qui composent une scène à la fois vivante et grave, bel exemple de peinture de persuasion destinée aux fidèles, selon les préceptes de la Contre-Réforme.
(c) Musée des Augustins, Axel Hémery, directeur du musée.