La Naissance d’Eve
Chronologie
Technique
Dimensions
Statut administratif
Numéro d’inventaire
Esquisse pour le tableau La Naissance d’Eve. Paul Sibra veut pour son Eve, une Eve gracile des épaules mais "formidable" du bassin, car elle doit selon lui porter " en ses flancs toutes les générations."
Une première esquisse de la Naissance d’Eve est montrée à Paul-Albert Laurens et au sculpteur Paul Landowski, correcteur chez Julian, qui l’encense. A Paris Cavaillès prête à nouveau son atelier pour la pose de l’Eve, dont les formes doivent encore à l’étude de nus de la Renaissance. Les animaux sont croqués aux Jardins des Plantes et le fruitier en fleurs s’inspire d’arbres vus dans les environs de Paris ou dans le Nord.
Tout en contraste, Eve occupe le centre d’une composition complexe tendue notamment par une diagonale gauche très habitée, jouant des courbes et contre-courbes animales.
Pour Eve, Paul Sibra a essayé de chercher "un visage de Madone susceptible de pêcher".