La Poudreuse de Nivosine
Chronologie
Technique
Dimensions
Statut administratif
Femme se poudrant
Cet automate, dû à Henry Phalibois, est entré dans la collection Decamps vraisemblablement à l’époque du rachat de l’atelier vers 1925.
Il s’agit d’un des premiers automates de vitrine qui fait ici la publicité pour une poudre de beauté.
La jeune femme est vêtue d’une longue jupe et d’un trois quart de forme redingote en drap de laine roux. Le col et les poignets sont brodés d’une fourrure de mouton brun.
Sous la veste, un chemisier blanc à jabot de dentelle accentue la féminité du personnage.
La dame est coiffée d’un grand chapeau noir surmonté d’une grande plume de cygne rose. Une violette cache son visage et ses yeux en verre émail bleu. Elle est debout devant une grande psyché d’inspiration Louis XVI en cuivre. Sur celle-ci, dans une cartouche porté par deux angelots, se lit l’inscription
PARFUMERIE NIVOSINE PARIS.
Elle se regarde puis se tourne vers le public et revient au miroir ; elle soulève sa violette, et se poudre en respirant lentement.
La scène est placée sur un grand socle en bois portant la mention Nivosine Paris.
Le mécanisme à cames de bois se trouve à l’intérieur.