La République – 1
Chronologie
Technique
Dimensions
Numéro d’inventaire
C’est une République quelque peu guerrière qu’a représentée Clésinger, coiffée d’un casque et le buste protégé par un corps d’armure ouvragé passé sur une fine chemise qui protège sa peau.
En 1878, Clésinger présente à l’Exposition Universelle une sculpture monumentale représentant La République assise commandée par l’Etat. Coiffée d’un casque à cimier, tenant une épée dans la main droite (disparue dans la version du musée de Cahors), elle symbolise la Constitution de 1875 dont les lois sont inscrites sur une tablette soutenue par le bras gauche de la statue. Ce modèle en terre cuite porte une dédicace sur le socle à Léon Gambetta.
A partir de cette sculpture Clésinger réalise une série de bustes avec de légères variantes pour décorer les hôtels de ville. Un exemplaire est aujourd’hui encore présent dans la Salle des conférences du Sénat.
Clésinger a pris pour modèle la femme qui partage alors sa vie, Berthe Courrière, figure des milieux occultistes décrite de grande taille et avec un physique imposant. Cette physionomie participe à l’impression de monumentalité donnée par ces oeuvres.
En 1879, Clésinger offre une réduction en plâtre doré de la statue de 1878 à Victor Hugo, son ami. Dédicacée, cette statuette ne quittera jamais le chevet de l’écrivain. Elle est aujourd’hui conservée dans la maison de Victor Hugo à Paris.
D’après le catalogue de l’exposition Courbet Clésinger, oeuvres croisées au musée Gustave Courbet, 2011, éditions du Sekoya.
Cette oeuvre n’est pas présentée de façon permanente.