Le Carême de Louise Michel
Artiste
Anonyme
Chronologie
Technique
Dimensions
Numéro d’inventaire
Cette caricature a paru dans le journal Le Frondeur.
Louise Michel, à la tête démesurée et les cheveux fous, mange des saucisses tandis qu’un homme d’église auréolé est à genoux les mains jointes, le visage défait tourné vers le ciel en signe de désolation. Au fonds de la caricature se trouve une peinture de Louise Michel avec des cheveux plus longs et une robe noire assassinant Léon Gambetta dans son bain avec une clé anglaise, évoquant l’assassinat de Marat par Charlotte Corday en 1793.
Un texte suit la caricature dans lequel est détaillé le dialogue entre l’homme d’église et Louise Michel. Le premier est indiqué par le prénom Tartuffe en écho à la pièce de Molière et à son personnage réputé hypocrite, pique-assiette et faux-dévôt. Les paroles sont à chanter sur l’air "Madame Angot", réputée pour être l’archétype de la poissarde, une femme hardie aux expressions grossières.
Alors que le Carême est une période de jeûne de quarante jours consécutifs, Louise Michel mange de la viande et est donc qualifiée d’hérétique par Tartuffe.
Louise Michel est une figure connue pour être favorable à la révolution, être anti-cléricale et anti-religieuse.
Il est aussi mentionné dans le texte saint Pierre, apôtre et gardien des clés du Paradis.
Cette œuvre n’est pas présentée de façon permanente.