Le Combattant espagnol
Chronologie
Technique
Dimensions
Statut administratif
Numéro d’inventaire
En 1938, Javier Bueno peint Le Combattant espagnol, oeuvre d’un réalisme robuste et expressif, en hommage à un ami tué sur le front de Madrid. En haut du tableau, une inscription : " a mi amigo Nazario Cuartero muerto en el frente de Madrid ". Celui-ci est représenté comme un martyre des combattants républicains, dans une arcade romane comme un saint du Moyen-âge. L’homme est debout, vêtu d’un poncho mexicain déchiré et effrangé, le sang coule de sa blessure à la tête, ruisselle sur son vêtement et sur sa main droite qu’il regarde dans une expression de grande souffrance mêlée d’incrédulité. De sa main gauche il serre très fort son fusil. Le sujet se détache sur un fond sombre, dans une grande intensité dramatique. On remarque un repentir dans le bas du tableau, le niveau du sol a été descendu, accentuant ainsi l’esprit monumental de l’oeuvre.
(R. Tailhades.2002