Les blanchisseuses
Chronologie
Technique
Dimensions
Numéro d’inventaire
Marie Petiet présenta ses Blanchisseuses à Paris au Salon de 1882, où elles furent très appréciées. Paul Leroi écrivit : "Les qualités abondent, fraîches et séduisantes dans ce tableau d’apparence toute réaliste, rendu très intéressant par le piquant des physionomies, le naturel des attitudes et l’habileté consciencieuse d’exécution".
Dans cette scène "idyllique", les ouvrières sont détendues, vêtues correctement et bien peignées, des amies leur rendent visite. L’atelier lui-même respire la sérénité : clarté, propreté, confort du poêle et présence d’une fleur sur la table. Comme dans toutes ses oeuvres, Marie Petiet s’intéresse, plus qu’à une réalité sociale, aux personnes. Par le jeu des regards et des sourires elle restitue une ambiance féminine tendre, à la fois complice et jeune, insouciante et gaie. Nous sommes loin des représentations réalistes, voire militantes, du 19e siècle et en particulier de celles de Degas.
La tradition limouxine veut, et c’est sans doute vrai, que les personnages soient des jeunes filles de Limoux.