Les Coquelicots
Chronologie
Technique
Dimensions
Numéro d’inventaire
Cette oeuvre fait partie du legs Frédéric Suisse (1902).
Courbet fut un poète de la nature qu’il exalte souvent dans des petits formats aux tons sombres (il enduisait le fond d’une peinture presque noire puis remontait vers la clarté). Il porta un regard neuf sur le monde qui l’entourait, légitimant des sujets issus d’un quotidien trivial. "Le beau est dans la nature, et on le rencontre dans les formes les plus diverses de la réalité. Une fois trouvé, il appartient à l’art, ou mieux à l’artiste qui l’a découvert".
Castagny dans Courbet raconté par lui-même et par ses amis. Sa vie et ses œuvres (1948) évoque ainsi la relation que Coubet entretint avec la nature : "Sans fuir précisément l’humanité, il considéra davantage le ciel et la mer, la verdure et la neige, les animaux et les fleurs. Il les aima d’un sentiment particulièrement tendre. […] il gravit des hauteurs libres où les poumons se dilatent ; il s’enfonça dans les antres mystérieux ; il eut la curiosité des lieux innomés, des retraites ignorées. Chaque fois qu’il se plongeait ainsi au sein de la nature profonde, il était comme un homme qui aurait traversé une ruche et qui en sortirait couvert de miel ; il revenait chargé de senteurs et de poésie".
Cette oeuvre n’est pas présentée de façon permanente.