Linteau
Chronologie
Technique
Dimensions
Numéro d’inventaire
Ce linteau en marbre fut trouvé au château de la Vernède à Saint-Sernin-de-Thézels (Lot) et fut donné à la Ville de Cahors en 1817 par le Préfet, M. de Chamisot. Il proviendrait d’un monument funéraire élevé à la mémoire de Licinius, neveu de l’Empereur Constantin qui serait mort au cours d’un proconsulat dans les Gaules.
C’est pour cette raison qu’on lui a attribué le nom de "Pierre Constantine".
Le monument se situait à mi-chemin entre Cahors et Moissac, au bord de la route de crête, l’ancienne voie romaine Divona-Tolosa. Il fut détruit en 1793.
Devant l’absence de tout fondement historique, nous ne pouvons que nous en remettre à la tradition.
Cependant, le bas-relief inspira d’une certaine manière les sculpteurs du XIIe siècle. Nous retrouvons les mêmes rosacés sur le linteau du portail des abbayes de Moissac et de Beaulieu en Corrèze. Mais traités selon la formule romane, elles sont enlacées de lianes issues de la gueule de deux monstres ou servent de fond à l’apparition d’un bestiaire infernal.
Le monument comprend trois faces sculptées.
Sur une face latérale, figure au centre un chrisme portant l’alpha et l’omega séparant trois frises (deux de vagues, une de rinceaux de vigne) et sur le soffite, trois fleurs d’acanthe circulaire avec feuilles d’acanthe aux écoinçons.