L’Oriental au turban
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Ce beau vieillard porte un turban aux reflets moirés, orné au-dessus du front d’une perle et d’une plume.
Tout le XVIIIe siècle, qui s’ouvre avec la traduction des Mille et Une Nuits et, en 1721, avec la publication des Lettres persanes de Montesquieu, a régulièrement fait référence à l’Orient méditerranéen et au Moyen-Orient. L’iconographie occidentale, en reprenant et développant des stéréotypes existants, fut ainsi le témoignage d’un orientalisme précoce, original, coloré d’anciennes rêveries sur l’Orient des merveilles renouvelées par la civilisation ottomane et procurant aux restes de la Belle Antiquité le vernis de la nostalgie (Irini Apostolou, L’orientalisme des voyageurs français au XVIIIe siècle : une iconographie de l’Orient… PUPS).
Don Bel (1936)
Cette oeuvre n’est pas présentée de façon permanente.