Madame Gonse
Chronologie
Technique
Dimensions
Numéro d’inventaire
En 1998, dans la logique associative « en décalage » qui préside alors à sa démarche graphique, l’artiste emprunte à Ingres des petits morceaux de ses tableaux, des détails non immédiatement reconnaissables la plupart du temps, auxquels elle adjoint ou agrège, selon les cas, des éléments absolument étrangers. L’ensemble est très raffiné et déconcerte joyeusement tant les transformations qu’elle opère camouflent et orientent sous un jour nouveau les échantillons ingresques.
Ce dessin est une étude préparatoire de 2008, donnée gracieusement par l’artiste pour conserver la trace du dessin mural qu’elle avait réalisé en 2009 pour le musée à l’occasion d’« Ingres et les Modernes » et aujourd’hui effacé. F. Pétrovitch s’était à nouveau penchée sur le maître de Montauban et, dans l’esprit de ses figures rouges, elle avait fait glisser sur le mur le dessin tiré du plus célèbre tableau du musée Ingres, le Portrait de Madame Gonse, tracé à l’aide d’un épais pinceau chargé, cette fois, du mauve caractéristique du ruban dans les cheveux du modèle ingresque.