Marseille, à Rive Neuve
Chronologie
Technique
Dimensions
Numéro d’inventaire
A partir des années 1830, le Vieux Port de Marseille n’est plus qu’une épaisse forêt de mâts où les déplacements sont périlleux. Négociants et armateurs ont besoin de plus de place pour leurs entrepôts et des emplacements plus vastes pour faire face à l’augmentation du tonnage, à la diversité des produits et à l’augmentation du traffic qui s’internationalise. Les extensions vers la Joliette ou l’Estaque vont ainsi de pair avec le développement des huileries, savonneries, raffineries de sucre ou manufactures des Tabacs.
Garibaldi a préféré pour son tableau présenter le Vieux Port dans une atmosphère paisible. Le ciel bleu uni évoque le matin d’une chaude journée de travail. Derrière les mâts et les cordages se distinguent les façades des maisons et d’autres embarquations qui se reflètent dans l’eau. Sur le quai ont été entassées de grandes poutres et des charrettes lourdement chargées sont prêtes à partir, seules indications du fourmillement humain et animal qui doit en règle générale animer le coeur de la cité.
Du 10 mars au 1er juillet 2012, la Fondation Regards de Provence présente à Marseille l’exposition Joseph Garibaldi, Le midi paisible. C’est l’occasion de découvrir un artiste dont la technique, faite de fidélité dans le rendu et d’amour de la tâche, illustre le refus des innovations picturales et les traces d’un monde de plus en plus industriel et mécanisé. Il rend par ailleurs hommage au labeur quotidien et au travail artisanal, au bonheur d’antan d’une Provence éternisée par sa lumière et une mer étale.
Don Rotschild en 1894.
Cette oeuvre n’est pas présentée de façon permanente.