Masque mortuaire de Léon Gambetta
Chronologie
Technique
Dimensions
Numéro d’inventaire
Fin novembre 1882, Gambetta se blessa à la main et au bras droits. Il guérit assez rapidement mais une infection se développa dans l’abdomen. Les médecins ne comprirent pas la gravité de la maladie et l’immobilité qu’ils prescrivirent à Gambetta précipita sa fin. Le soir du 31 décembre 1882, il s’éteignit peu avant minuit.
Le docteur Fieuzal écrivit plus tard dans une lettre : "Nous l’avons laissé mourir à force de vouloir le guérir. Nous avons été comme un homme qui, ayant dans les mains un vase fragile d’un prix inestimable, le laisserait tomber et se briser à force d’avoir peur de le perdre. S’il eut été un manoeuvre, il ne serait pas mort. Sais-tu ce que nous avons tous oublié, pendant dix jours ?… Tout simplement de le faire aller à la selle !… Nous ne nous sommes jamais enquis, entends-tu bien, jamais, de ce détail !… Et pendant onze jours, il n’a rien évacué !… De là l’inflammation mortelle ; un simple laxatif l’aurait certainement sauvé".
D’après Daniel Amson, Gambetta ou le rêve brisé (1994, Tallandier).
Don Sirech à une date inconnue.