Muse pensive au jardin
Chronologie
Technique
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Numéro d’inventaire
La lyre est un motif récurrent chez Henri Martin, d’Orphée (vers 1879) à Apollon et les muses (1929). Cet instrument, qu’il a utilisé jusqu’à satiété, lui paraissait nécessaire pour bien montrer que les femmes portraiturées n’étaient point de simples mortelles, mais les servantes d’Apollon. Pour Léonce Bénédite, c’est « l’emblème de l’inspiration, des enthousiasmes généreux, du génie fécond et créateur » et pour Gérard de Nerval l’instrument sur lequel on peut moduler tour à tour « les soupirs des la Sainte et les cris de la Fée ».
Dans cette œuvre, la seule trouée de lumière se situe au fond du jardin avec les murs de la maison frappés par les rayons du soleil. La petite fenêtre bleue qui s’y détache attire l’œil du spectateur, isolant ainsi d’autant plus la jeune muse qui, parée des mêmes teintes assourdies, semble ici se confondre avec la végétation.
Ancienne collection Paul Riff, oeuvre acquise avec l’aide du FRAM, du Fonds du Patrimoine, du Conseil Général du Lot et de l’Opération Mécénat.