Paysans sur la place d’Arcos (Espagne)
Artiste
Jac Martin-Ferrières
Chronologie
Technique
Dimensions
Statut administratif
Numéro d’inventaire
Le nomadisme devient pour Martin-Ferrières un art de vivre, et sa peinture vagabonde, la singularité qui alimente sa production picturale. L’expérience de la route, des rencontres et des paysages régénère son art ; le voyage lui permet enfin de cultiver de près deux valeurs essentielles pour lui : l’enthousiasme et la sincérité. La bohème contribue aussi à maintenir l’artiste à l’écart des nouveaux courants artistiques et d’une modernité qu’il fuit.
La méthode de travail éprouvée dans les années 30 se systématise par la suite : dessins quotidiens aux crayons et aux fusain sur des carnets ou feuilles et études à l’huile, le plus souvent sur panneaux et petites toiles.
Jac Martin-Ferrières se passionne très tôt pour la représentation des foules qu’il orchestre dans des mouvements symphoniques colorés. C’est très tôt l’une des différence qui l’opposent à la peinture plus silencieuse et méditative de son père.
Les prémices de cet intérêt se trouvent sûrement dans les représentations du premier marché d’Assise (1928), en particulier dans ses très nombreuses études de la place animée, plus libres et foisonnantes que la composition finale.
Le thème court également en Espagne à partir de 1933, qui révèle également quelques scènes de foules colorées en serpentin le long de rues ou emplissant des parvis.