Plat long d’Ardus rose
Chronologie
Technique
Dimensions
Numéro d’inventaire
Tarn-et-Garonne, collection Albrespy et descendants, ancienne collection Galinier
Ce plat en faïence de petit feu fournit l’un des rares exemples connus d’Ardus rose, aux côtés de la bouquetière acquise par le musée Ingres en 2001 et de l’écuelle d’accouchée du musée de Sèvres. On y retrouve les mêmes petits personnages aux visages ronds et joufflus avec ici un décor de rocaille d’une grande finesse. Le rose de manganèse est plus violacé que pour la bouquetière et donc plus proche de celui de l’écuelle de Sèvres. Malgré son mauvais état, l’étude précise de son décor, de par sa qualité, permettra d’avancer sur la question encore bien mystérieuse de l’existence de l’Ardus rose. Cette troisième pièce vient en tout cas confirmer le raffinement de cette production particulière où excella le peintre Antoine Quijou à partir de 1775.