Portrait de Catherine de Médicis
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Anonyme
Chronologie
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Numéro d’inventaire
Catherine de Médicis fut un grand mécène, s’entourant d’hommes de lettres, de musiciens, de peintres et de sculpteurs, propriétaire de nombreux châteaux et hôtels particuliers.
A son arrivée en France, François Ier lui enseigne l’art de la commande de portraits qui, grâce au contrôle de la reproduction et de la diffusion des images des membres de la cour, permet de gérer la représentation aulique. Rapidement, le "droit au portrait" (réalisation d’un portrait par un peintre au service du roi) récompense les fidèles de la jeune reine, puis ceux qui ont rendus d’éminents services aux rois ses fils. Cette politique de commande et la constitution d’une collection de dessins et portraits riche d’au moins 600 pièces ont participé à la naissance des peintres de cour (d’après un article d’Alexandra Zvereva).
Catherine de Médicis apparaît ici âgée, en buste de trois-quarts face, les cheveux bruns ondulés et courts, coiffée d’un bonnet recouvert d’un voile noir transparent et vêtue d’une veste noire laissant apparaître un col de linge blanc festonné. La reine étant ici en deuil, il faut placer ce portrait après 1559. Cette représentation a été éléborée par François Clouet dont l’oeuvre originale a été rapidement copiée et diffusée (on retrouve le même portrait au musée Carnavalet).
Catherine de Médicis appréciait ce type de composition qu’affectionnait Jean Clouet et que reprit son fils François : portrait en petit buste sur fond neutre, visage de trois-quart, personnage statique. La réalisation refuse toute idéalisation et l’individualisation se fait seulement par la morphologie du sujet et son expression.
Don de Roussy à une date inconnue.
Cette oeuvre n’est pas exposée de façon permanente.