Portrait de Jean-Paul Laurens
Chronologie
Technique
Dimensions
Statut administratif
Numéro d’inventaire
En 1912, Paul Sibra convainc ses proches d’un départ à Paris pour suivre ses études de peinture. Pour les rassurer, il promet une inscription en parallèle au barreau de Paris.
Son premier choix ne le porte pas vers l’École des beaux-arts du quai Malaquais mais plutôt sur l’une des nombreuses académies privées qui fleurissent, l’académie Julian, où l’on enseigne le dessin, la peinture et la sculpture.
Après un mois à peine passé à dessiner dans l’atelier Baschet, Sibra songe très vite à rejoindre les élèves peintres du groupe de Jean-Paul Laurens. Dans un courrier à ses parents, il écrit du grand maître "Nous n’avons eu les conseils du maître que très vieux, nous ne les avons eus que peu de temps. Heureux ceux qui furent ses élèves au temps de sa maturité et qui bénéficièrent longtemps de ses critiques."
Outre l’empreinte très forte de l’art de Jean-Paul Laurens puis de ses fils, Paul Sibra s’imprègne profondément de la leçon classique et des méthodes traditionnelles de la peinture de chevalet : dessins préparatoires, esquisses peintes puis composition finale.
Témoins de cette admiration pour le grand peintre avec lequel le jeune peintre échange parfois en occitan, deux portraits de Jean-Paul Laurens dont celui donné par la famille de l’artiste au musée de Lavaur.