Portrait d’homme en armure d’apparat
Artiste
Anonyme
Chronologie
Technique
Dimensions
Statut administratif
Numéro d’inventaire
Les quatre pastels du XVIIIème, issus des collections du Musée Calbet, et présentant selon toute vraisemblance, les membres d’une vieille famille Tarn-et-garonnaise, les de Saint Aulas, sont l’œuvre d’un pastelliste anonyme.
L’un des deux hommes est certainement Guillaume de Saint-Aulas, officier de l’armée de la Cie des Indes au temps de Dupleix (1742-1754), qui vécut à Moissac une partie de son existence. Fils d’Antoine de Saint-Aulas, major de la ville d’Aigues-Mortes, et de Jeanne de Lestrade, il fut, après avoir servi aux Indes, nommé gouverneur du château d’Oléron et se maria, les 26 avril 1777, avec Marie-Louise de Campredon, fille de Louis de Campredon, capitaine d’infanterie, chevalier de Saint-Louis, et de Marie de Capgras, tous deux habitants de Moissac, où le mariage fut célébré. Les deux hommes des portraits portent la croix des chevaliers de l’ordre de Saint-Louis, ordre créé en 1693 par Louis XIV pour récompenser la valeur militaire.
Quant au « collier » noir, couvrant le cou de l’homme âgé, rajouté au portait ultérieurement, il nous indique que le personnage croqué, fut, en toute vraisemblance, guillotiné à la révolution