Rêverie automnale
Chronologie
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Numéro d’inventaire
Dans les années 1890, Henri Martin fait de nombreux séjours chez Jean Jaurès, au milieu de forêts de pins. Rêverie automnale présente le motif récurrent de la jeune fille pensive, nymphe des bois ou moderne Daphné, dont le corps épouse troncs et branches. Le mouvement ascendant de l’ensemble est souligné par une touche large et puissante qui fait frémir la robe rougeoyante du modèle. L’intérêt de l’œuvre réside par ailleurs dans son cadre en acajou, œuvre d’Henri Bellery-Desfontaines, peintre et illustrateur. Dans le sillage de l’Art Nouveau, il puise son inspiration dans le registre végétal. Ombelles, pavots ou chardons sculptés – comme pour son Portrait d’Henri Martin conservé au musée de Cahors – soulignent subtilement le caractère symboliste des œuvres de son ami.
Ancienne collection Paul Riff, oeuvre acquise avec l’aide du FRAM, du Fonds du Patrimoine, du Conseil Général du Lot et de l’Opération Mécénat.