Triptychos Post Historicus
Chronologie
Technique
Dimensions
Numéro d’inventaire
Deux des aquarelles réalisées en 1976 par Dimitrijevic tandis qu’il conçoit ses tous premiers Triptychos Post Historicus, font appel à La Baigneuse Valpinçon d’Ingres. L’une montre la toile du Louvre dans un équilibre relatif, posée sur un melon d’eau et appuyée contre un fauteuil, l’autre représente le même tableau mais encadré cette fois, adossé à un lit, et disposé en partie sur une noix de coco. Si l’artiste reçoit en 1979 le prix Jean Dominique Ingres de l’Académie de muséologie évocatoire d’Yvetot pour sa pièce What makes carrot behind glass so lovely so exciting, l’occasion ne lui est pas pour autant donnée de réaliser en trois dimensions l’un de ses projets ingresques. Le musée de Montauban, en revanche, a confié au plasticien deux de ses Ingres les plus importants, en 2009, à l’occasion de l’exposition « Ingres et les Modernes » : Le Portrait de Madame Gonse et le Torse d’homme.
Le premier a donné lieu à la réalisation, en octobre 2008, de ce Triptychos Post Historicus, une grande photographie encadrée et équipée d’un cartel de cuivre conservant la trace de l’installation éponyme, où un chef-d’œuvre d’Ingres (Madame Gonse), la « Joconde de Montauban », est aux prises avec deux autres éléments de nature différente : un objet manufacturé appartenant à une personne donnée (une nappe de la directrice du musée Ingres) et un produit naturel périssable (une pomme rouge).
Particulièrement déstabilisantes, les associations auxquelles procède Dimitrijevic bouleversent les valeurs traditionnellement admises, contribuent à exprimer son scepticisme vis-à-vis de toute classification et proposent une conception de l’histoire de l’art qui ne découlerait pas d’une succession linéaire de faits et de formes.
Montauban, musée Ingres,
Partie I – Madame Gonse, Jean-Auguste-Dominique Ingres, 1852
Partie II – Nappe de Florence Viguier-Dutheil
Partie III – Pomme