Vase funéraire – 3
Chronologie
Technique
Dimensions
Numéro d’inventaire
Au mois d’août 1875, en faisant des fouilles pour la construction d’une chapelle latérale à l’église de Cabanac, commune de Mauroux, on découvrit un tombeau qui renfermait seulement un squelette et deux vases en terre. La tête du squelette était engagée dans une cavité pratiquée dans une pierre de taille ; chaque pied se trouvait aussi engagé dans une échancrure semblable…
Le vase a la forme d’un ellipsoïde très aplati. Son ouverture, limitée par un rebord très recourbé, occupe toute la base supérieure. Il est surmonté d’une anse, peu élevée, qui s’appuie, de chaque côté, sur le rebord de l’ouverture. Deux becs en forme de lèvre allongée s’échappent du rebord juste au dessus des appuis de l’anse. Sur le ventre de la panse sont représentées huit croix. Elles ont les trois bras supérieurs pattés, c’est-à-dire terminés en têtes rondes allongées, sur lesquelles il semble qu’on a voulu dessiner au burin des pétales en éventail. Elles sont séparées entre elles par deux fleurs disposées verticalement. Ces fleurs ont quatre pétales étalés et leur centre est mis en relief par un petit bouton de terre rapporté. Les parois de l’ouverture sont ornées d’un dessin en zig zag et ceux des becs d’un dessin à longues dentelures.
Mais l’ornement le plus intéressant est celui de l’anse. Il est formé par trois écussons. Dans le premier est inscrite une croix de Malte et dans le second une croix latine avec un gros rayon entre chaque bras. Quant à l’écusson de gauche il est écartelé.