Voyage en Orient
Du 10 juillet 2024 au 30 mai 2025
Infos pratiques
Tarifs
4 euros
Lieu
Musée du marbre et Muséum du Salut
Vallon de Salut-rue Jean Rösch
65200 Bagnères-de-Bigorre 06 33 79 60 45
Les origines d’Emilien Frossard
La Famille Frossard, originaire de Bourgogne.
Le père d’Emilien, Benjamin Sigismond, fut le premier Pasteur de ce nom.
C’est rue Montmartre que naît le 26 juin 1802 Benoît Daniel Emilien, le dernier des huit enfants Frossard.
Découverte des Pyrénées durant l’été de 1821 : « jeune étudiant, voyageur pédestre, affublé du sac classique et armé d’un bâton ferré, je gravissais le Pic du Midi, les monts d’Héas. Il y revient chacune des années suivantes nous dit Vaussenat.
En 1823, Il accompagne son père qui préside divers services religieux et en profite pour aller à la Brèche de Roland. Ils assisteront cette même année à la pose de la première pierre de l’établissement thermal de Bagnères par la duchesse d’Angoulême à laquelle Emilien dédiera son album de 1829.
En 1824, il soutient sa thèse de bachelier en théologie ; l’année suivante, il occupe un premier poste de pasteur auxiliaire de l’église de Nîmes. Le 25 juillet 1826, il se marie à Bath en Angleterre avec Isabelle Trye dont il fît la connaissance à Bagnères.
Il est nommé pasteur titulaire de Nîmes en 1837.
L’action pastorale, sociale et culturelle d’Emilien Frossard dans cette ville sera de première importance.
En 1847 il est nommé Directeur du Séminaire de Montauban, mais il n’y reste qu’un an.
Des divergences de vues avec ses supérieurs et le décès de son épouse le 24 septembre le décide à démissionner.
Il part l’année suivante avec ses quatre enfants pour Bagnères-de-Bigorre comme pasteur du département des Hautes Pyrénées.
« Tout était à faire dans ce coin des Pyrénées où les protestants étaient peu représentés et les municipalités souvent hostiles aux membres de cette église. »
Tout a été fait par cet homme qui, sans cesser de regrouper et de former de nouvelles recrues pour son temple, a su par son intelligence donner à sa région le goût des sciences, de l’art et de la culture, et réunir les personnalités les plus diverses afin de produire des courants créatifs. Il consacra le reste de sa vie à cette région, mis à part un intermède en 1855 ou il est nommé aumônier à l’expédition de Crimée.
Il meurt à l’âge de 79 ans, le 25 janvier 1881, d’une attaque d’apoplexie.