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Les Hussards : corps de légende…

Ce corps de légende a vu le jour en Hongrie au XVIe siècle et s’est répandu à travers l’Europe entière, atteignant même au XIXe siècle plusieurs pays des deux Amériques. En France leur création est plus récente : le 17 juillet 1635 le Cardinal de Richelieu suggéra au Roi Louis XIII leur création, puis sous Louis XIV est mis sur pied un régiment de Hussards fort de 500 cavaliers et dont le commandement est confié au Baron Corneberg.
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Ce corps de légende a vu le jour en Hongrie au XVIe siècle et s’est répandu à travers l’Europe entière, atteignant même au XIXe siècle plusieurs pays des deux Amériques. En France leur création est plus récente : le 17 juillet 1635 le Cardinal de Richelieu suggéra au Roi Louis XIII leur création, puis sous Louis XIV est mis sur pied un régiment de Hussards fort de 500 cavaliers et dont le commandement est confié au Baron Corneberg. Puis viennent les régiments de Poldeack, de Filtz, de Monteil, suivi de ceux de Verseilles, de Saint-Géniès, de Rattzky et de Lynden. Ce n’est qu’en 1720 que le Premier Régiment de Hussards français Bercheny est créé et incorporé dans l’armée régulière.

C’est ainsi que l’on retrouve à chaque époque dans les 34 pays les mêmes caractéristiques d’harnachement, d’équipement, d’habillement et d’armement comme le montre les 150 mannequins exposés. Longtemps la pelisse et la sabretache restent leur apanage ; leurs particularités vestimentaires sont de toutes les époques et par la suite plagiées. S’ils sont redoutés par leurs ennemis, ils sont néanmoins aimés des femmes et si leurs compagnons de combats les jalousent, leur prestige demeure, car il n’est pas seulement dû à leur uniforme rutilant, mais aussi à leur savoir-faire et à leur efficacité.

Les fers de leurs chevaux foulent toutes les terres de l’Europe. C’est avec frénésie que les hussards sabrent sans peur mais aussi sans reproche. Ils le font avec audace et endurance… N’a-t-on pas dit qu’ils ne descendaient pas de leurs chevaux pour dormir ? Quoi qu’il en soit, leurs équipements sont conçus de telle manière qu’ils peuvent « vivre » sur leurs chevaux.

Leur paquetage leur est accessible à tout moment : Le cordon de colback ou de shako permet de hisser la coiffure malencontreusement tombée ; la courroie de la baguette indépendante du mousqueton a été conçue, dans le modèle 1816, pour permettre d’atteindre facilement à chaque instant, cet accessoire indispensable voire vital.

Ces cavaliers prestigieux de ces corps d’élite sont de tous les combats, de toutes les grandes batailles livrées depuis cinq siècles : les hussards polonais de Sobieski sauvent Vienne de l’emprise turque en 1863 ; les hussards hongrois libèrent leur pays, au XVIIe siècle, de l’envahisseur turc ; les hussards prussiens remportent, en 1757, à Rossbach ; une éclatante victoire ; les hussards autrichien, en 1809, sauvent la situation à Essling ; les hussards russes d’Izioum livrent , en 1813, à Saint-Dizier, une bataille sans merci aux troupes napoléoniennes.

© Musée Massey