Jean PILLEMENT

Formé à Lyon, il effectue de nombreux voyages, à Lisbonne, à Londres, à Vienne, en Pologne et en Russie et se révèle comme peintre ornemaniste, fournissant des modèles aux manufactures de tapisseries et à l’ébénisterie. C’est seulement vers 1775 qu’il s’intéresse au paysage, domaine dans lequel, comme Hubert Robert ou Honoré Fragonard, il se situe à la transition du style rocaille et du néoclassicisme, particulièrement représenté par leur cadet Pierre-Henri de Valenciennes. A la fin du XVIIIe siècle, il séjourne en Languedoc et cultive des relations avec Jacques Gamelin. En 1786 et 1789, il présente des œuvres aux salons de l’académie de Toulouse. Parmi les amateurs languedociens qui possèdent ses paysages sont à signaler le marquis de Fourquevaux et le médecin et chimiste Chaptal.
(Hahn (Joseph), « Correspondance entre Jacques Gamelin, Jean Pillement et le chevalier de Fornier », Art & curiosité, n° 39, novembre-décembre 1971).
(J.Penent)