Léon Barillot
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Son père était fabricant de papiers peints. Comme Léon montrait de grandes dispositions pour le dessin, son père l’envoya à Paris pour faire son éducation artistique et de retour à Metz, il se livra au dessin industriel, mais il n’avait aucun goût pour ce travail. En 1871, malgré l’opposition de son père, il revint à Paris, travailla d’abord à l’atelier de Suisse, puis, en 1872, à l’atelier de Bonnat.
Dès 1870, il avait exposé au Palais de l’industrie Un coin de la forêt de Saint-Odile ; en 1871, La mare aux fées (forêt de Fontainebleau). C’est à partir de 1873 qu’il se révéla peintre animalier. Il obtint une médaille de 3° classe au salon de 1880, une deuxième médaille en 1884 pour La barrière, ce qui le mit hors-concours. La même année, il obtint une médaille d’or attribuée à la peinture française à l’exposition du Cristal Palace de Londres, une autre à l’exposition de Melbourne en 1888, pour Le gué de Las Landres(Auvergne) et une médaille d’or à l’exposition de Lyon en 1894. Membre du jury de peinture au Salon des Champs-Elysées, membre de l’Association des artistes peintres (Société Taylor), chevalier de la Légion d’honneur en 1895, il ne put obtenir la médaille d’honneur, parce qu’elle ne se donnait pas aux peintres paysagistes. Il était membre du jury du cercle "L’Épatant", membre du jury du comité et secrétaire de l’Association des artistes français, vice-président du Salon. En 1918, les artistes de Montigny-les Metz lui offrirent la présidence d’honneur de leur société qui prit le nom de Groupe Barillot. On voulut même lui élever une statue de son vivant, mais il refusa.
Barillot est remarquable comme peintre animalier, tant par la personnalité de son style que par sa technique et sa connaissance des animaux. Il était aussi excellent paysagiste, sachant placer ses modèles dans un décor approprié : intense lumière, justesse de ton et éclairage, réalisme, impression juste, vérité et sens de la nature, style sincère et personnel d’où est bannie toute influence d’atelier. C’était aussi un pastelliste de talent ; il a également exécuté quelques eaux-fortes, collaborant à L’Art, à L’Artiste et à L’Album Cadart.
in Bénézit p. 475.