Portraits et armes des présidents et conseillers du parlement de Tolose depuis l’an 1444.
Chronologie
Statut administratif
Numéro d’inventaire
Provenance.
Achat à Alger par le commandant martin avant 1906; vente à la Rochelle le 22 février 1992; acquis, par préemption de l’Etat, avec l’aide du Fonds régional d’acquisitions pour les musées de Midi-Pyrénées.
Oeuvre en rapport.
Les volumes II et III étaient conservés respectivement depuis 1905 et 1924 dans les collections municipales (Musée Saint-Raymond). Ils ont été confiés en 1949 au musée Paul-Dupuy.
Expositions.
1992, Toulouse, p.50 et n°29; 1999, Toulouse, n°9; 2001, Toulouse,n°13.
Bibliographie.
lahondès, 1903-1906, p.443; Rachou, 1903-1906, p.505; Galabert, 1917, p.379-400; Lahondès, 1920, p.379;Mesuret, 1958, n°86-115
Le 3 mai 1664, Pader avait dédié au premier président Gaspard de Fieubet ce premier recueil de 264 feuillets, réunissant 124 portraits de magistrats toulousains, présentés en bustes dans des encadrements gravés à l’eau-forte. Ces derniers, regroupés par familles, sont agrémentés de 61 blasons et de précieuses indications biographiques et généalogiques. Le frontispice illustre le thème de la séparation "des eaux du ciel et des eaux de la terre" et trois autres scènes de la Génèse accompagnent une longue introduction dans laquelle la justice divine est donnée en expemple à celle des hommes ( la Création du monde; Adam et Eve écoutant la sentence de l’Eternel; Adam et Eve chassés du Paradis). Le second volume comportera 244 folios, 131 portraits et 68 blasons, le troisième, 225 folios, 38 portraits et 65 blasons.
Après son second échec dnas sa tentative d’obtenir le poste de peintre des capitouls, Hilaire Pader avait entrepris de faire bénéficier les membres du parlement d’un privilège jusque là réservé aux seuls magistrats munucipaux. Avec un étonnant souci archéologique, il tenta de réunir les effigies de tous les conseillers et présidents qui s’étaient succédés depuis la création de l’institurion, en 1444, jusqu’a l’époque contemporaine. Un projet demandant autant d’effort et de recherche, réalisé en collaboration si étroite avec les principales familles locales (pour établir les généalogie, reproduire les portraits des personnages plus anciens), devait être plus ambitieux qu’il ne nous apparaît aujourd’hui. Les trois registres qui nous sont parvenus, incomplets à bien des égards, montrant des pages blanches, des encadrements sans portraits, des portraits inachevés, des textes corrigés et raturés, des montages divers… caractérisent à l’évidence un rassemblement de matériaux pour un ouvrage de grande ampleur.